FAQ

FAQ

Vous trouverez ici des réponses à vos questions sur la syndicalisation, par exemple le paiement des cotisations syndicales, le fonctionnement des grèves et les raisons d’adhérer à l’Alliance de la Fonction publique du Canada.

Un syndicat, c’est quoi au juste?

Un syndicat est une organisation démocratique formée d’employées et employés qui utilisent leur pouvoir collectif pour défendre leurs intérêts au travail. Par l’entremise de leur syndicat, ces personnes peuvent négocier avec l’employeur en position de force, qu’il s’agisse de salaires, d’avantages sociaux, de santé et sécurité, de formation ou d’autres enjeux liés au travail. Le syndicat mise sur la force collective de ses membres pour faire en sorte que tout le monde soit traité de façon équitable et respectueuse.

Parce qu’il y aura bientôt un réaménagement des effectifs et qu’on doit faire entendre nos voix pour pouvoir protéger nos salaires et nos avantages sociaux. Tout le personnel est fier du climat de collaboration et de la flexibilité qui règnent en ce moment, mais rien ne garantit que ça va durer. Avec une convention collective, on pourra faire respecter nos demandes à long terme.

C’est un contrat négocié entre l’employeur et son personnel avec l’aide d’un syndicat. L’entente peut porter sur les salaires, les avantages sociaux, les conditions de travail, les congés, les indemnités de départ et bien d’autres choses. Si le syndicat ne peut éviter tous les changements au travail, la convention collective permet au moins de définir leur incidence sur les personnes salariées. Dès qu’on obtiendra l’accréditation syndicale, nos conditions de travail, nos salaires et nos avantages sociaux seront fixés. On élira ensuite un comité de négociation composé de personnes qui travaillent à la SCHL et de spécialistes de l’AFPC. Le comité consultera tout le personnel pour élaborer les revendications syndicales et établir les priorités de manière démocratique. L’équipe de négociation rencontrera ensuite l’employeur pour entamer les pourparlers, prête à défendre ce qui nous tient à cœur. L’objectif : améliorer nos conditions de travail et notre sécurité d’emploi et protéger nos droits.

Non.

Une fois que vous aurez réussi à vous syndiquer, vous élirez une équipe de négociation parmi vos collègues. L’équipe et une négociatrice ou un négociateur national consulteront les conventions négociées par l’AFPC et les compareront à celles d’autres milieux de travail syndiqués de notre secteur. Cela servira à mieux déterminer les enjeux qui feront l’objet de vos revendications.

Ensemble, les membres du personnel de la SCHL feront des suggestions et établiront les priorités. Les négociations avec l’employeur se feront en fonction de ces priorités. Les membres ont le droit de ratifier ou rejeter par vote secret toute entente conclue avec l’employeur.

L’AFPC représente déjà le personnel de sociétés d’État et d’autres organismes, y compris vos collègues de la SCHL à Granville Island. En tout, elle compte plus de 240 000 membres, ce qui en fait l’un des plus importants syndicats du secteur public au Canada.

La création d’une unité de négociation de l’AFPC au sein de la SCHL vous permet de prendre vos propres décisions dans le cadre des négociations tout en bénéficiant de l’appui du syndicat. L’AFPC s’est battue bec et ongles contre le retour obligatoire au bureau exigé par le gouvernement fédéral et possède une expérience considérable en la matière.

Des années avant la pandémie, la SCHL était fière d’offrir un lieu de travail flexible et axé sur les résultats. Le travail hybride comptait parmi les principaux avantages proposés par l’employeur. Fort de l’expertise de l’AFPC, les personnes nouvellement syndiquées à la SCHL sauront contester le retour au bureau et négocier des modalités de travail flexibles pour rehausser leur productivité et favoriser l’équilibre travail-vie personnelle.

En savoir plus sur la campagne en faveur du télétravail

Lancement d’une campagne syndicale en faveur du télétravail | Alliance de la Fonction publique du Canada

L’équipe syndicale pourra négocier afin de protéger nos salaires et nos avantages sociaux en cas de détachements ou d’échanges. 

Une convention collective pourrait nous aider à obtenir de meilleures indemnités de départ qui tiennent compte, par exemple, des années de service travaillées ou prévues. Elle pourrait aussi prévoir des possibilités de recyclage et un plus long préavis si des postes sont abolis.

En fait, le syndicat peut améliorer les relations avec la gestion. Par exemple, des réunions syndicales-patronales périodiques pourraient nous aider à atteindre des objectifs communs si la convention collective le prévoit.

À la SCHL, on a le souci du travail bien fait. Notre but est d’améliorer nos conditions de travail pour mieux servir la population.

Toute personne qui n’a pas le pouvoir d’embaucher, de congédier du personnel ou d’imposer des mesures disciplinaires. Les personnes sous contrat, les conseillères et conseillers, les spécialistes, les agentes et agents, les analystes et le personnel administratif peuvent tous signer la carte de membre.

C’est un contrat négocié entre l’employeur et son personnel avec l’aide d’un syndicat. L’entente peut porter sur les salaires, les avantages sociaux, les conditions de travail, les congés, les indemnités de départ et bien d’autres choses. Si le syndicat ne peut éviter tous les changements au travail, la convention collective permet au moins de définir leur incidence sur les personnes salariées. Dès qu’on obtiendra l’accréditation syndicale, nos conditions de travail, nos salaires et nos avantages sociaux seront fixés. On élira ensuite un comité de négociation composé de personnes qui travaillent à la SCHL et de spécialistes de l’AFPC. Le comité consultera tout le personnel pour élaborer les revendications syndicales et établir les priorités de manière démocratique. L’équipe de négociation rencontrera ensuite l’employeur pour entamer les pourparlers, prête à défendre ce qui nous tient à cœur. L’objectif : améliorer nos conditions de travail et notre sécurité d’emploi et protéger nos droits.

Les cotisations syndicales représentent environ 1,6 % du salaire brut.

Personne ne versera de cotisation tant que nous n’aurons pas négocié une première convention collective et que vous ne l’aurez pas ratifiée.

Les cotisations syndicales représentent une mise en commun de ressources que les membres peuvent utiliser pour les négociations, la formation et le travail juridique. Les cotisations syndicales sont entièrement déductibles d’impôt.

Ce sont les membres qui décident ou non de donner un mandat de grève au syndicat par vote démocratique secret. Aucune grève ne peut être déclenchée sans l’accord de la majorité des membres.

Même si la grande majorité des conventions collectives sont conclues sans avoir recours à un arrêt de travail, la menace d’un vote de grève fait monter la pression et sert souvent de levier au syndicat dans les négociations.

Tout dépend de l’empressement avec lequel le personnel de la SCHL signe les cartes de membre. Quand 50 % des personnes admissibles auront signé leur carte, on pourra demander l’accréditation auprès du Conseil canadien des relations industrielles sans devoir tenir de vote, et passer ensuite à la négociation collective.

Suivez le lien pour en savoir plus et signer votre carte.

– Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC National President of the PSAC

« Des modalités de travail souples nous permettent de bâtir la fonction publique de demain, une fonction publique moderne et productive qui profitera à tout le monde. »

Allez plus loin

Victoires

Au fil des ans, l’AFPC a remporté des victoires décisives pour ses membres et pour l’ensemble de la population.

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